« Ho… ma pauvre !! »
« Moi j’aurais été dé-goû-tée… »
« Je veux même pas imaginer que ça puisse m’arriver »
Et ma préférée : « Ouais… t’es pas vraiment accouché quoi. »
Joie, bonheur et coups de couteau.
Bon les gars on va reprendre : j’ai accouché. Si, si, vraiment. Et je vais vous expliquer pourquoi.
Rien ne présageait une césarienne durant toute ma grossesse : tout s’est parfaitement bien déroulé, je suis arrivée à 8 mois de grossesse avec 9kgs de plus, une bonne humeur à toute épreuve et pas vraiment de plan pour l’accouchement, pas de pression, pas de marotte, pas d’exigence, à part celle que mon fils soit en bonne santé (et l’espoir secret de pas trop morfler… mouarf).
Bref, arrivée à 8 mois + 1 jour changement de plan : hypertension, pré-éclampsie, prise en charge à l’hôpital. Au début on me parle de déclenchement puis rapidement une seule solution car le bébé commence à être en souffrance : la césarienne, immédiatement.
Et c’est là que l’HUMAIN devient capital : on a été pris en charge par une équipe bienveillante, compétente et rassurante. Grâce à eux, malgré l’urgence, malgré le risque, j’ai le sentiment d’avoir ACCOUCHÉ. Flashback à Nothing Hill (oui je mixe les titres si je veux, c’est mon blog) :
La salle de césarienne, comment te dire, c’est pas le cadre de rêve… Mais l’équipe m’entoure, tout le monde s’installe rapidement, c’est du sérieux je le sens mais il y a toujours une personne qui me parle avec bienveillance et qui m’explique tout, étape par étape. Je suis tendue mais guidée et apaisée, et je me sens prise en charge, vraiment.
L’hôpital dans lequel j’ai accouché prône des valeurs très positives et progressistes : on peut boire de l’eau avant et pendant les accouchements et quand ils le peuvent, ils autorisent le papa à être présent durant les césariennes. Ainsi une fois habillé et moi préparée, mon homme est là, assis près de ma tête, sa présence est inestimable, elle change tout. Nous sommes ensemble, si proches, et nous nous apprêtons à accueillir notre fils, heureux et inquiets à la fois.
La gynécologue-obstétricienne commence l’opération, expliquant pas à pas ses étapes de travail (ouais bon elle a surement pas tout dit hein, on est d’accord, et je l’en remercie !). Nous avons un délicieux moment de ridicule (et de fou rire pour les puéri) quand l’homme pense avoir entendu crier son fils alors que « hum, non monsieur, c’est le tuyau d’aspiration, le bébé est toujours dans sa poche… ». #pèreindigne #leridiculenetuepas #maisilentamequandmeme
Et puis LE moment… J’en frissonne encore. Mon fils qui crie. On nous l’amène, on le met contre ma tête, contre mon cou… Je pleure, il a l’air d’aller bien, il VA bien. Puis il part avec son papa pour ses premiers soins. On me félicite, on essuie mes larmes. La puéri revient, ouvre la porte et crie joyeusement : « Il va bien, il va très bien, tout va bien ! » Haaaan le bonheur… La gygy reste concentrée et s’occupe de la deuxième partie de l’opération : laisser ma location meublée impeccable et bien fermer la porte. Elle s’applique sur ma cicatrice et m’explique utiliser un nouveau système de points par l’intérieur, pour des fils invisibles et qui se désagrègent seuls. Je l’aime très fort cette meuf.
On me transporte ensuite en salle de réveil, j’émerge doucement… Et je vois arriver les deux hommes de ma vie. J’ai la chance d’être seule en salle de réveil ce matin, donc on me pose mon fils en peau à peau durant 1h, avec un gros chauffage soufflant bien chaud glissé sous ma couverture. Peu à peu les effets de l’anesthésie s’estompent, je reprends maitrise de mes jambes. Et puis l’heure de prendre possession de notre chambre sonne. Place aux moments à trois, à la première tétée (aidée par les adorables sages femmes) et aux premiers bonheurs.
Alors tu vois mon amie, ce n’est pas un échec. Cette césarienne n’était pas un ÉCHEC. C’était une nécessité vitale, une autre voie d’accouchement pour le bien de notre enfant et pour ma sécurité. J’ai accouché. Et je ne me sens pas inférieure à toi simplement parce que mon fils est passé par un autre trou que le tien (#poésie). (et puis je te vois jalouser mon périnée et mon vagin intact, hein, coquine…)
Bref tout ça pour te dire. Accoucher par césarienne n’est pas un choix, ni un confort, ça a -comme l’accouchement voie basse- ses avantages et ses inconvénients, mais c’est un accouchement. Il n’y a pas de honte ou de sentiment d’échec à ressentir. Ça me rend folle que l’on puisse réduire l’arrivée d’un bébé par césarienne à un événement low cost. Il est où l’important ? Il est où ? (toi aussi tu entends Christophe là ?) Il réside uniquement dans le fait que ton enfant va bien et qu’après être resté bien au chaud de longs mois dans ton ventre, il en est sorti pour découvrir le monde. Il est là le bonheur. Allez, bisous.
#laféeparAplusB
21 Comments
2 accouchements classiques avec péri, puis le 3ème sans: j’ai raconté mon accouchement 24h après sur mon blog, tout frais, dans sa violence brute. J’ai cru mourir. Je n’ai ressenti aucune fierté à accoucher de cette manière, j’en ai été traumatisée, d’autant plus que derrière, j’ai fait une descente d’organe. J’ai regretté de ne pas avoir accouché par césarienne. Trop de violence physique. Je pense qu’au delà du fait que bien-sûr, la santé du bébé est le plus important, l’important aussi c’est que la MAMAN (on l’oublie celle-là) vive l’accouchement le moins douloureux possible physiquement et moralement. Accoucher par voie basse pour se retrouver dans l’état d’une femme de 80 ans, ça sert à quoi?
Gardons-nous de juger les autres, chaque expérience vaut ce qu’elle vaut et aucune ne vaut plus ou mieux que l’autre.
Je comprends tellement… j’ai l’impression que parfois le corps médical se divise en deux partis : celui de « la nature avant tout, aux risques et périls du reste » et celui du « on va médicaliser à fond, au risque d’oublier les intéressés » L’accouchement « idéal » est celui où tu es entourée, sécurisée et écoutée. Et où l’on essaie de préserver au maximum le bien-être physique et psychologique de la mère et de l’enfant. Je suis VRAIMENT désolée pour cette expérience difficile. (et si tu veux on peut aller déposer une bombe de couches puantes devant l’établissement des intéressés)
que je vous envie votre césarienne, oui oui je vous envie. hospitalisée d’urgence à 8 mois et demi pour risque de pré-éclampsie. on m’a déclenchée. j’étais seule, mon conjoint à 1h de route et personne pour l’amener près de moi car il n’a pas de permis, je prends sur moi en me disant que ça n’aurait pas été mieux vu qu’il a la phobie des hôpitaux. je passe 16h à douiller pour … 1 cm, rien quoi!!!! toujours seule car, les sages femmes passent pour contrôler mais sortent vite de la chambre, bah oui je ne suis pas seule à être enceinte et sur le point d’accoucher. mon seul soulagement, des textos avec ma maman et mon chéri. ils me manquent de plus en plus, je chiale comme une madeleine. on me dit même « essayer de vous reposer pour être en forme demain »… pardon????? tu veux ma place???? je demande une piqûre qui me permettra de dormir 2h et puis ne supportant plus la douleur j’en demande une deuxième et là, ce n’est pas possible, je ne suis pas prête d’accoucher mais on va me descendre pour poser la péri. je douille, je suis fatiguée, toujours seule car personne ne me parle, ne m’écoute, à part l’auxi qui me demande comment s’appellera ma fille, et je retrouve le sourire 2 min, avant de manquer de tomber dans les pommes. et puis la c’est fatal! à peine le temps d’écrire au papa « césa en urgence, bébé en souffrance ». on m’envoi en salle de césa. anesthésie, crise d’angoisse, toujours seule, on ne me dit rien, je n’arrive même lus à parler tellement je suis tétanisée. et puis je sens tout, le scalpel dans ma peau côté droit, ça brûle, ça pique , c’est affreux, qu’est ce qui se passe. je sens mon bébé sortir de mon ventre mais cette impression qu’on tire sur mes entrailles avec une ventouse et que ça retombe à sa place mais en pesant 3x plus lourd qu’avant. on part avec ma fille, je ne l’ai même pas vue. je crie, j’ai mal, je pleure, j’ai envie de vomir. on me dit que mon conjoint vient d’arriver, je ne veux pas qu’il rentre car je ne veux pas qu’il garde un souvenir aussi pourri que moi de mon accouchement. il part voir bébé, et je reste seule à sentir chaque coup d’aiguille, on ne me dit pas ce qui se passe, et je n’arrive à demander avec les spasmes. la seule chose que je demanderais c’est si c’est bien ma fille que je viens d’entendre crier, une décharge d’adrénaline, j’ai besoin qu’on me dise si elle va bien. et puis elle arrive avec son papa, il veut me la présenter mais je souffre tellement que je manque de lui vomir dessus. il sort et là c’est le trou noir jusqu’à la salle de réveil où je la découvre enfin. là je suis enfin entourée, mon homme les auxi, la puer, qui me regarde avec empathie. on viendra me demander le lendemain si j’ai des questions, dans le coltard, à peine 6h de sommeil en 48h, je ne penserais même pas à demander à ce docteur ce qu’il s’est passé. j’ai souffert pendant 2 mois à cause de la césa, 3 ans après ma cicatrice est toujours aussi laide. et je fais toujours en sorte que mon homme ne la voit pas. désolée pour le pavé mais quand j’ai parlé de ma souffrance on m’a dit que c’était du passé et qu’il fallait que je passe à autre chose.
Comme ton article me parle… j’ai eu un parcours un peu similaire pour ma première… Grossesse sans trop de souci, hyper tension de fin de grossesse, hospitalisation 1 grosse semaine avant terme, finalement le travail qui débute naturellement 5 jours après… Mais après 20 heures de contraction, un col toujours à 3 cm et une poupette qui fatigue ce sera une césarienne en urgence ! J’ai un peu paniqué mais le personnel a été au top, m’a tout expliqué en long, en large et en travers, comme pour toi, et je pense que cela joue beaucoup.
En plus, j’avais eu des supers cours de préparation à l’accouchement où la césarienne était présentée comme une voie très probable d’accouchement…
Pour mon 2ème, le personnel préférait une césarienne programmée, étant donnés mes antécédents, et je n’ai pas été contre du tout !
Je n’ai pas l’impression d’avoir raté mes accouchements, c’était nécessaire pour la santé de tout le monde… Mes loulous sont juste sortis par une porte dérobée !
J’espère que ton joli billet réconciliera certaines avec leur accouchement par césarienne !
Virginie
Coucou Virginie, j’espère aussi ! 😉 Je pense aussi en lisant les témoignages qu’il y a une grosse sensibilisation à faire auprès du corps médical pour l’accompagnement des mamans (et des papas) dans le cadre d’une césarienne…
Merci pour cet article. J’ai eu 2 césariennes et j’ai eu mon lot de réflexion. L’important est que tout le monde se porte bien quelque soit le mode d’accouchement.
J’ai l’impression que la naissance est la première phase de cet éternel jugement et comparaison que les mères subissent et font subir (pas toujours dans un but malveillant) : viennent les remarques sur l’allaitement, la diversification, l’alimentation (petits pots vs frais), la marque de couches utilisées, l’éducation donnée, le caractère de nos bouts de choux (oooooh le miens dit « bonjour », comme il est poliiiiiii ! pas comme le tiens ! Oh quel mauvais caractère il a, ce petit !), la compétition sur celui qui a marché ou fait caca au pot le plus tôt….
C’est vrai !!! J’ai l’impression que beaucoup de mamans « sous pression » tentent de s’apaiser en appuyant sur la tête des autres : « je m’appuie sur ta tête pour sortir la mienne de l’eau ». Rien de méchant la plupart du temps mais terriblement maladroit et dommageable… un peu moins de pression (et d’autopression) ferait du bien à toutes 🙂
Merci pour ton article, ça me rassure de lire ça car ma césarienne est prévue fin du mois, j’ai l’impression que c’est un sujet tabou. Même aux prépas d’accouchement on n’en a pas parlé. J’espère que tout se passera en douceur pour nous!
Si elle est programmée, tu auras ton amoureux auprès de toi et ça, ça change tout : ça apaise beaucoup et ça permet d’avoir vraiment la sensation de partager le moment de l’arrivée de bébé 🙂 N’hésite pas à dire ce que tu ressens, à poser des questions, même et surtout pendant la césa : si tu as peur, dis « j’ai peur », si tu as mal, dis « j’ai mal » etc. Ça paraît bête mais on a tendance à être mutique le moment venu… Essaie d’être détendue, n’hésitez pas à ajouter une dose d’humour à l’occasion. Et pour l’après, n’hésite pas à demander des anti douleur, la douleur n’est ABSOLUMENT pas une fatalité, moi par exemple je n’ai quasiment pas eu mal, grâce à la politique anti douleur de la mater qui n’hésite pas à te donner ce qu’il faut. Et si tu as des questions plus précises, n’hésite pas à me contacter en MP, j’essaierai d’y répondre le mieux possible 😉 En attendant je vous souhaite une très très belle naissance !!
Ta césarienne s’est dorment bien passé. Ca serait bien que ça se passe partout comme ça.
J’ai accouché par voie basse mais la césarienne m’a été proposé étant donné que ma fille était en siège. Je voulais à tout pris éviter la césarienne mais je pense comme la majorité des personnes (enfin je crois). Maintenant, en cas de force majeur pas le choix!
Par contre, si je peux quand même me permettre, c’est pas parce que tu n’as pas accouché par voie basse que ton périmé n’a pas morflé (il a quand même soutenu un poids conséquent pendant quelques mois), alors si je peux me permettre un conseil, ne fait pas l’impasse sur la rééducation 😉
Bonjour Claire 🙂 Merci pour ton message. Pourquoi voulais-tu à tout prix éviter la césarienne ? Concernant la rééducation, tu as tout à fait raison, je l’ai faite comme les mamans « voie basse », a ceci près que la mienne a duré moins longtemps, quelques séances ont suffi : mon bébé pesait 2,100 et le périnée avait peu travaillé. A bientôt !
Je te rejoins sur une chose, la présence du papa est une chance inestimable en salle de césarienne. D’ailleurs les quelques minutes où il est parti avec BB ont été atroces pour moi, j’ai bien cru tomber dans les pommes!!
Comme je l’ai raconté sur mon blog, j’ai eu la chance qu’on me ramène Tess en salle de césarienne après les premiers examens passés. Ca m’a aidé à digérer cet accouchement dont je ne voulais pas et ça m’a surtout aidé à ne pas tomber dans les pommes ^^
Par contre, contrairement à toi, j’ai l’impression d’avoir eu un accouchement mais pas d’avoir accouché. Je ne sais toujours pas ce qu’est une contraction et cet accouchement par césarienne m’est tombé dessus alors que je n’imaginais même pas accoucher ce jour-là… Aujourd’hui, je n’ai pas de remarques désobligeantes des autres sur la césarienne. Bien au contraire, c’est eux qui sont bienveillant et me persuade du bel accouchement que j’ai pu avoir!
Comment peut on faire de telles remarques??!!
Hypertension, pré éclampsie , hospitalisation pour déclenchement…et après une journée couci-couca et col bien fermé….tout s est précipité le soir en moins d une heure ….j ai faillit accouché dans les toilettes ( bah oui, allez reconnaître l arrivée du bébé quand on vous dit que le col est fermé 30 mon avant de retourner dans la chambre?? Et que c est votre premier Loulou ??!! ). Pas de peri, aperçu de loin la jolie baignoire High-tech de loin, et hop….voilà notre miss!!!
Une petite pêche toute douce.
Mais le peau à peau à trois que j idéalisais fut qu utopique car embarquée au bloc pour hémorragie.
Alors si d autres se permettent de dire que tu n as pas accouché car césarienne !!?? Avec l angoisse, l urgence, les équipes autour de toi, l attente lors de la césarienne de rencontrer ton petit bouchon, la joie et l émotion dû peau à peau….qu ils passent leur route!
Chaque accouchement est unique..
Merci pour avoir partagé cet émouvant moment.
Bonjour les mamans qui ont vécu une césarienne, urgence ou pas.
Le jour où j’ai eu les contractions, tout allait bien. Le travail était même assez rapide et Chéri était là. Sauf qu’au moment où j’ai perdu les eaux, le cordon est passé avant le bébé (et Chéri s’était absenté). Ca s’appelle la prosidence du cordon et si j’avais perdu les eaux ailleurs qu’à la mat’, mon fils serait mort né. Alors, je m’estime avoir eu de la chance, d’autant qu’il n’a pas de séquelles.
Je fais partie des mamans qui n’ont pas vécu la naissance de leur enfant comme un accouchement. J’étais anesthésiée complètement. Je n’ai pas vu mon bébé sortir de mon ventre, je ne l’ai pas entendu crier, je ne l’ai vu que 7 heures après sa naissance et dans les choux. Ben, la première question que je me suis posée était : « c’est lui ? » (Ben oui, comment en être sure ?) « Mais si, voyons, il te ressemble tellement !! »
N’empêche…Parfois encore, 2 ans et demi après, je me repose la question … Puis ça passe : c’est vrai qu’il me ressemble tellement !
Oui ça passe. Jusqu’à la prochaine fois…
Tu peux pas savoir comme ton témoignage m’a touchée… et comme je te comprends. Vivre un accouchement inconsciente, je ne l’imagine même pas, je comprends très bien à quel point cela doit être traumatisant. As-tu eu un soutien psychologique après ça ?? Ça me semble tellement nécessaire… et tu sais quoi ? Et bien j’aurais parfois les mêmes doutes que toi. Je me demande si, juste pour tourner enfin la page je n’aurais pas fait un test adn. Ça paraît parfaitement dingue mais je crois que je l’aurais fait. Je t’embrasse. Vraiment.
J’ai accouché par voix basse pour ma grande.
Mes deuxièmes… césarienne sous anesthésie générale. J’étais préparée à la césarienne bébé 1 en siège. Je rêvais du moment que tu décris et oui c’est un accouchement! Je ne pense pas qu’il se définisse par l’endroit de sortie mais par l’effort, l’amour porté et surtout l’aboutissement des mois à faire grandir un être en soi.
J’avoue que je n’ai pas le sentiment d’accouchement a cause de l’anesthésie générale. On a mis mes bébés au monde sans moi. Mais cela n’enlève pas le fait que je les ai portés et accompagnés jusqu’au bout…
J’ai du mal à comprendre ce besoin de juger et commenter à tout va…
Césarienne en urgence pour ma 1ere alors je confirme que c’est loin d’être un acte de complaisance parce que la vie de mon bébé (et sans doute de la mienne) en dépendait !
Ok j’ai mis un temps avant de comprendre que le bébé qu’on me demandait d’embrasser était la mienne parce que j’avais vraiment l’impression qu’elle bougeait encore dans mon ventre.
Ok j’étais la première de la famille à avoir subi une césarienne mais quand j’ai entendu les médecins dire au moment où ils m’ont ouvert que ma fille n’aurait pas pu sortir normalement parce que toute de travers et avec le cordon autour du cou, j’estime la chance d’avoir eu cette césarienne !
Bref, qu’importe ce que disent les autres ! J’ai donné naissance à ma fille et j’ai eu la chance d’accoucher par VB pour la 2e (et entre nous je me suis nettement mieux remise de la césa que par VB…)
[…] n’étions pas seuls, que d’autres partageaient les mêmes doutes. Les articles sur la césarienne et les trois premières années de l’enfant vécues par le couple ont été… […]
Bonsoir,
Je viens de lire votre article et il me parle beaucoup. J’ai accouché d’un petit garçon le 10 septembre et comme pour certaines d’entre vous tout annonçait un accouchement par voie basse. Le bébé était bien positionné depuis mes 4 mois de grossesse, le Gygy disait que l’accouchement par voie basse allait être super. Seulement voilà le terme était prévu pour le 30 août ( jour de mon anniversaire :p) mais le petit loup était bien au chaud dans mon petit bidou 🙂 donc attendu que bébé pointe le bout de son nez et puis pour finir déclenchement prévu pour le dimanche 9 septembre. Dimanche 9 très tôt Le Matin la poche des eaux s’est rompu du coup pas besoin de recevoir l’appel pour me rendre à la mat nous y sommes allés aussitôt. Arrivés là bas consultation et tout ce qui va avec puis toute la journée sans contractions. Arrivée le soir mise en place d’un tampon pour accélérer Lens choses mais la sage femme nous dit que pour la nuit il devrait rien se passer ( mon œil) 2 heures après et mon mari étant parti se reposer je commence à avoir des contractions toutes les 10 Minutes très violentes j’ai cru que c t là que j’allais accoucher mais non !!! Jusqu’à 1 h du mat des contractions moi qui ne voulait pas de péri malgre que bébé fasse 4kg190 😛 je priais pour l’avoir du coup chose faire à 1h30 du mat pose de la péri ouf soulagement là je me suis dit ça y est on y va c’est maintenant … en vain… dilatée à … 2 doigts ! Toute la nuit en observation toutes les heures contrôle pour voir la dilatation … ça ne bougeait pas ! Au matin la péri n’avait plus d’effet ils ont dû m’en remette une dose je vous raconte pas mon état fatiguée affamée j’en avais marre j’avais envie de voir mon fils 🙁 en fin de matinée avec mon mari on a souhaité la césarienne bien que je sois vraiment contre car mon plus grand souhait était par voie basse et sans péri j’ai eu tout le contraire…. mais je voulais la césarienne car bien qu’anesthésiee je sentais la tête de mon bébé qui faisait pression et je ne disais qu’il était en souffrance il fallait faire quelque chose ! A 13h le 10 ! Ils ont enfin pris la décision de me faire une césarienne il était temps !!! Mon mari n’en pouvait plus de me voir au bout de ma vie et moi aussi ! 14h51 les médecins m’ont enlevé mon bébé l’équipe etait super à l’écoute j’ai eu une césarienne magnifique anesthésiée partout je me suis même un peu endormie vers la fin avec l’accumulation de la fatigue. Au moment où je suis entrée en salle de chirurgie moi qui suis une grande peureuse des interventions et des anesthésies et bien je ne pensais qu’au bien être de mon fils avant le mien. Je ne pensais que pour lui je ne voulais pas qu’il souffre. Mais voilà qu’après la césarienne j’ai ressenti comme un non accomplissement de quelque chose… commme une sensation de non acccouchement comme si je n’avais pas été capable d’accoucher de manière normale qu’on soit obligés de me l’enlever mais je ne regrette en rien car je sais que mon bébé va très bien seulement tout ce que j’avais idéalisé ne s’est pas passé du tout comme je l’espérais. J’ai également mis du temps à réaliser ce qui m’arrivait qu’il s’agissait bien de mon fils car je l’ai pas vu comme on voit naître dans un accouchement par voie basse. Malgré tout je n’ai pas eu de complications tout s’est très bien passé y compris la récupération ce qui était aussi très difficile c’était l’allaitement à la mat et les premiers temps à la maison a cause de la douleur de la cicatrice et le fait de trouver la bonne position pour bébé.
Quand je lis qu’il y a des gens qui osent dire du mal de l’accouchement par césarienne elles ou ils ne savent pas et ne comprendront jamais s’il y a césarienne c’est que la vie de l’enfant et de la maman est en jeu c’est tout . Sur ce je souhaite une très bonne soirée ou journée à toutes 😉
Oh je pensais t’avoir répondu mais en fait non… merci beaucoup pour ce témoignage ! Tu as très bien résumé le rôle d’une césarienne. J’espère que tout va pour le mieux aujourd’hui 🙂
Merci pour ce beau message
Difficile de supporter ces paroles blessantes