On me pose cette question à peu près chaque semaine sur La fée. Et j’en reviens pas mais mon billet là-dessus écrit en 2017 est encore lu tous les jours par des mamans qui cherchent LA réponse à 3 millions de dollars.
Je vais donc par ce billet te donner mon HUMBLE retour d’expérience, après 18 mois de vie à 4. C’est ma vision à moi, elle ne correspondra pas forcément à l’expérience des autres, mais c’est la mienne et elle sera honnête. C’est déjà plutôt pas mal, nan ? 🙂
POURQUOI ON A FAIT LE DEUXIÈME
T’as peut-être suivi mes pérégrinations et mes doutes vis à vis de ce deuxième enfant, la question m’a hantée pendant 3 ans. Au final on a sauté le pas parce que :
- après avoir perdu sa mère, mon homme avait du mal à accepter l’idée que notre fils se retrouve seul (sans frère ou soeur) s’il devait nous arriver quelque chose
- on a ressenti un sentiment assez fréquent après un deuil : celui du « la vie doit l’emporter, on va donner le change face à cette connasse de faucheuse, tu vas voir un peu »
- on s’est dit qu’on en avait quand-même bien chié avec le premier et que ça pourrait pas être pire
- l’été 2017, après un mois à faire n’importe quoi avec ma pilule, je suis tombée enceinte et j’ai fait une fausse couche précoce, ce micro drame a fini de lever le doute : on le voulait ce deuxième
- en fait, pour te la faire courte : on a décidé que le coeur l’emportait sur la raison (parce que l’AMOUR, bordel !! On réfléchira quand on sera morts…)
GROSSESSE ET NAISSANCE, ACTE 2
Quand j’ai su que j’étais enceinte, et même finalement pendant une bonne partie de la grossesse, j’étais partagée entre divers sentiments : la joie de voir notre désir se réaliser et la peur (de la perdre, de faire du mal à notre fils, de faire exploser notre couple, de subir une vie dingue et épuisante, d’avoir pris la mauvaise décision…). Et puis autant te dire qu’une deuxième grossesse n’a rien à voir avec la première : plus le temps de se regarder le nombril ou de passer ses soirées sur les sites spécialisés et la puériculture instagrammable, ya le grand à gérer et toute l’intendance familiale quotidienne !
Et tu vois, d’ailleurs, pour l’arrivée de cette mistinguette, je n’avais qu’une peur : devoir être alitée ou contrainte de rester éloignée de mon fils pour une longue durée. Au deuxième, c’est le pratique et l’existant qui l’emportent.
A la naissance, là aussi, toujours cette inquiétude vis à vis de mon fils, mon premier, mon tout : comment allait se passer la rencontre puis le retour à la maison et cette nouvelle vie à quatre en général ? Je me souviendrai toujours de ce moment quand il est arrivé dans ma chambre à la maternité : intimidé, anxieux et heureux à la fois…
CONCRÈTEMENT ON MORFLE OU PAS ?
Bref !! Passons le côté sentimental… Après 18 mois de terrain, je pense que je peux te faire un retour éclairé du bordel… 18 mois de joies, de rires, de colères, d’épuisement, d’apprentissage. 18 mois d’amour, de doutes, d’ajustements, de nuits malmenées, de liens qui se créent.
Franchement, pas de séisme : déjà je suis environ 10 fois moins angoissée que pour le premier ! Un deuxième ça passe quand même globalement par les mêmes phases qu’un premier, en tout cas chez nous pas de surprise, on rejoue le même match, donc on est plutôt zen face à tous ces trucs déjà vus. Je ne m’évanouis plus face à un 39 de fièvre, je connais la chanson des dents et du mouche bébé et je reconstitue l’amoxicilline les yeux fermés, dans le noir, sous la pluie une main dans le dos (oui madame). Psychologiquement je suis métamorphosée c’est clair… donc je m’épuise moins et le couple n’en souffre pas.
Bon côté organisation et répartition des tâches c’est simple, sachez-le : c’est 50/50 entre papa et maman sinon c’est mort. J’avais prévenu, c’était la condition sine qua none au deuxième. Et pour l’instant ça marche très bien, la charge concrète est respectée : toutes les taches sont réparties entre nous, il se lève la nuit aussi, il prend des jours enfant malade, il va faire les vaccins… bref c’est équilibré. Ça a l’air de rien mais en fait ça fait tout : charges équilibrées donc pas de ressentiments, donc pas d’engueulades majeures. On est dans le même bateau. Je dis pas que des fois on s’engueule pas hein, mais ça reste dans la normalité. Et bien-sûr le planning quotidien est drastiquement rempli de 6h30 à 21h.
D’ailleurs sache que les temps vides n’existent presque plus en journée, hein, nous n’avons presque plus de moment à nous jusqu’à 21h : SACHE-LE BIEN si tu hésites présentement à faire le deuxième, ma petite chérie.
Ah oui et au fait… comment te dire que ma patience ne s’est pas multipliée par deux, ELLE. C’est l’inconvénient pour la demoiselle : le terrible two qu’elle nous démarre gentiment là, il nous fait ni chaud ni froid, ahahaha ! Le coup de la ptite crise par terre ? Vu et revu. Le non systématique ? Trop faciiiile. Bah oui poulette, ton frère est passé avant toi et IL NOUS A FOUTU LA MISÈRE, alors on est plus que parés pour ta session tu sais. Bisous.
ENTRE ELLE ET LUI…
Je ne sais pas comment ça s’est passé chez les autres… moi je peux te dire que j’ai guetté dès le premier jour de vie de la petite CHAQUE signe d’amour ou de défiance entre les deux. Des premières réflexions sur une seconde grossesse jusqu’à ma mort, je suis et serai sûrement obsédée/apeurée/angoissée/pleine d’espoir à ce sujet.
Je suis fille unique… et depuis mon enfance je regarde avec curiosité et admiration les fratries pleines d’amour à la télé, aujourd’hui encore je suis toujours touchée par mes amis qui vivent et évoluent dotés d’une relation profonde avec leur frères ou sœurs. Alors avec ce deuxième enfant j’ai l’impression d’avoir planté une sorte de graine dans notre foyer, sans oser trop y croire, et de guetter désormais la moindre pousse jour après jour de cette plante de l’amour. Tu vois ce que je veux dire ? Quand tu espères humblement et follement à la fois pouvoir leur permettre de connaître ça.
Les premiers mois, je dirais que mon fils fut plutôt « indifférent, option moments de tendresse », de temps en temps il disait aussi que ce micro truc faisait beaucoup de bruit, quand-même…
Un seconde phase s’est produite cet été, aux 1 an de la petite, quand elle a commencé à se faire entendre et à marcher. On a passé un été et des vacances très compliqués… je pense qu’il a réalisé à ce moment-là qu’elle allait prendre de plus en plus de place au sein du foyer et rester avec nous pour toujours. Et il s’est senti en danger. On l’a payé assez fort durant plusieurs semaines : râleries, cris, pleurs, hypersensibilité ++, défiance… on a pris une claque, et moi j’étais mortifiée car on arrivait à ce que je redoutais le plus : que mon fils soit en souffrance à cause de notre décision de lui offrir une sœur.
A la rentrée, à l’école les problèmes ont continué : fin septembre la maîtresse m’a dit qu’elle le reconnaissait pas, qu’il n’arrivait pas à se concentrer longtemps, qu’il était agité… Elle m’a dit qu’elle essayait de le rassurer, de le cadrer sans le réprimander, connaissant bien son hypersensibilité. Mais quand-même, bim, deuxième claque pour nous. Se sont aussi ajoutés à ça des petits problèmes de vue…
Alors on a réfléchi, on en a discuté avec lui, on a bien compris qu’il n’arrivait pas à maîtriser son état, qu’il était angoissé et qu’au lieu de lui passer un savon il fallait l’aider. C’est là qu’on a décidé que j’allais le garder le mercredi après-midi, et que sa sœur resterait chez nounou pendant ce temps. Parce qu’il avait besoin de ce temps-là, un moment juste entre moi et lui pour partager des choses sans la demi-portion qui lui collait aux basques.
Et depuis… TRANSFORMATION : notre garçon a grandi et mûri d’un coup, on a parfois même du mal à le reconnaître. C’est comme si la tempête était passée pour nous offrir un horizon doux et ensoleillé… Ce temps hebdomadaire seul avec moi lui donne une réassurance et lui fait du bien. Il a aussi désormais de belles lunettes, notre petit astigmate !
Et la relation avec sa sœur est clairement passée à une nouvelle étape… ils commencent à jouer ensemble, à rire ensemble (énormément), à faire des conneries ensemble (évidemment). Alors bien-sûr elle essaie de lui choper ses jouets et ses lunettes, bien-sûr il ne veut rien lui prêter et bien-sûr qu’une fois sur deux ça finit avec un qui se fait mal ou qui hurle à la mort. Mais… on sent que quelque chose de très joli se tisse, et si tu savais comme ça me fait de la chaleur dans mon petit cœur !
ON FAIT LE BILAN, CALMEMENT (PARDON)
Sur les 18 derniers mois, on a déjà reperdu tout notre capital sommeil, on a déjà balancé à un ou deux moments tendax « pourquoi on en a fait deux déjà ? » ou « bah fallait pas en faire deux , hein, dans ce cas-là !! », on a déjà crié « ne t’allonge pas sur ta sœur !! » et « lâche les cheveux de ton frère !! » mais aussi « si tu lui redonnes un coup de Pitch, je t’atomise ». On s’est aussi marrés, et mariés. Ça n’a pas l’air d’avoir de rapport mais en fait si : depuis que la demoiselle nous a rejoint on se sent viscéralement au complet. La boucle est bouclée, la famille est constituée. Le mariage a, en quelques sortes, scellé notre foyer.
Concrètement ? On est crevés et on a plus un moment à nous à part entre 21h et 23h, on court beaucoup, on arrête pas. Faut dire que notre petite dernière n’est pas en retard, voire un peu trop en avance pour nous, et qu’elle est montée sur pile. Mais on est moins en souffrance que pour le premier. Aucune nouveauté, beaucoup de déjà vu, zéro dose de stress supplémentaire.
Finalement j’ai envie de te dire que le choc psychologique on l’a eu au passage de 0 à 1 mais clairement pas de 1 à 2. Et pourtant on s’était préparés au pire, c’est peu de le dire… mais le pire est resté chez lui pour cette fois. « Nan j’ai trop la flemme » il s’est dit. Alors on avance, il nous tarde même la suite, pour partager avec eux deux notre amour des voyages et de la découverte, voir se dessiner leurs personnalités futures, entrapercevoir les traits de leurs minois d’adultes.
Bref, désolée mais on va garder les deux, on va pas faire jouer la garantie, on les aime trop. Bisous.
#lafeeestaucomplet
23 Comments
[…] vais … Lire l’article complet À propos de l’auteur : La fee fatiguee Dans le royaume des fées 2.0, je suis celle […]
Chère fée fatiguée, je me reconnais tellement dans ton récit de 2017 sur la question du deuxième enfant, c’est bluffant. Tu peux être fière d’avoir franchi le pas. En espérant que cette vie à 4 continue de te combler de bonheur. Bravo à toi et c’est un réel plaisir de te lire. Bonne continuation. Sonia
Fière je ne sais pas 🙂 mais on a écouté notre cœur, avec ce que ça a d’avantages et d’inconvénients 😉 Tu es dans le doute ? Merci en tout cas pour tes mots, et n’hésite pas si tu veux en discuter !
J’ai deux enfants (garçon, fille). Ils ont 2ans pile d’écart, à l’arrivé de ma fille tout s’est fait naturellement, pas de jalousie de la part du grand, une organisation correct… Mais quand ma fille a commencé à montrer son caractère, marcher, faire des bêtises, cétait plus compliqué ! d’autant plus qu’ils ont fait leurs nuits super tard ! 2ans pour mon fils (il a dormi quand ma fille est née ! 2ans pour ma fille également) c’était très dur avec le manque de sommeil, le travail… Aujourd’hui, ils ont 7ans et 5ans, c’est que du bonheur ! Une complicité de fou entre eux, des moments de rigolades… Vraiment un régal !
Personellement, j’ai trois enfant et les deux premiers n’ont qu’un an d’écart. Les avoir bébé tous les deux n’a pas été facile mais ils m’ont bien aidée quand le petit dernier est arrivé. Ils étaient en âge de s’occuper seul, de s’aider, de se préparer et ils jouaient à deux sans s’ennuyer
Aujourd hui je découvre tes posts, tes peurs, tes angoisses, tes épreuves et surtout tes joies, tes rayons de soleil !
Alors merci d éclairer mes doutes et réchauffer mes certitudes.
Nous sommes comme beaucoup apparemment tiraillé entre 1 enfant ou 2, maintenant où plus tard ? Mais je me sens moins seule avec mes questions et plus sereine sur ce que mon cœur de maman ressent.
Merci de partager tout ça, j ai adoré te lire ! A bientôt
Tellement de gentillesse dès le matin… quelle chance ! Merci pour tes mots, c’est adorable. Si besoin d’échanger à ce sujet je suis disponible en message privé sur ma page Facebook ou Instagram ou bien sur hello@lafeefatiguee.com… n’hésite pas !
Merci pour ce joli post. Les liens fraternels peuvent être si forts, mais sont aussi difficiles à mettre en place…
J’espère que cela se passera bien pour eux 😊
Super cet article, les enfants ne sont pas toujours faciles mais on ne pourrait pas se passer d’eux 🙂
Bonjour,
Je suis tombé sur votre article, apres avoir lu celui de 2017 ou l’hésitation était prédominante.
Nous avons avec ma femme 29ans. Nous sommes ensemble depuis 13 ans, propriétaire d’une maison depuis 5, parents d’une petite fille depuis bientôt 3 ans et marié depuis l’année passée.
Je suis aujourd’hui complètement heureux de cette vie de pere /parent comme dans ma vie de couple qui n’a jamais été aussi epanouissante.
Depuis quelques mois ma femme veut un deuxieme enfant. Les amis ont leur premier, parfois un deuxième est en route et je pense que ca décupler l’envie de ma femme.
Mon problème, au dela de contrainte matériels (maison pas adapté, question des finances,…)
Je suis complètement flippé. J’ai peur… Peur de perdrea femme que j’aime temps et avec qui j’ai une relation si epanouissante (socialement, émotionnellement et sexuellement). J’ai trouvé (je crois) l’équilibre parfait entre vie de famille de pere, de mari, et d’homme.
Je suis absolument terrifier de perdre ca… Qu’un des aspects de notre couple vol en éclat, que nous n’ayons plus de temps pour nous ou individuellement.
Ma femme veut tellement cet enfant qu’elle m’exprime une certitude a ce que tout se pasde bien par la suite et ne peut accepter de se résigner même si nous devons en rester la…
Je suis clairement au fond du trou, dans l’impasse… J’ai l’impression que peux importe ma décision je vais perdre…
Soit je perds toute ma vie que j’aime tellement en refusant un deuxième et mettant fin a tout ce que nous avons construit depuis 13 ans soit j’accepte d’avoir un deuxième enfant que je ne dessire pas et que j’ai peur de « regretter » ou que ca nius conduise également a une rupture…
Cette situation est horrible… 😢
Bonjour, votre témoignage si franc et honnête me touche beaucoup, je sais à quel point cette question peut préoccuper, surtout si l’on est pas sur la même longueur d’ondes. Plusieurs choses me viennent à l’esprit… la première : continuez à vous écouter, c’est plus qu’important de mettre des mots sur ce qu’on ressent. La seconde : pourquoi n’allez vous pas consulter une thérapeute de couple pour vous aider tous les deux dans cette situation délicate ? L’idée vous paraît peut-être saugrenue mais après 13 ans d’amour ça vaut le coup de se poser durant quelques heures avec un tiers neutre dont c’est le métier et de voir comment avancer ensemble. Et si l’idée de faire ça à deux vous gène, allez-y seul 🙂 Et enfin : 13 ans ensemble, une maison, une petite fille, un mariage… votre couple est sûrement plus solide que vous le pensez ! En tout cas je vous souhaite de retrouver la sérénité que vous connaissiez très bientôt… tenez-moi au courant !!
Si ça vous dit, je vais demander à mes lecteurs leur avis sur ce sujet… je pense que vous n’êtes pas le seul dans cette situation et peut-être y trouverez-vous des réponses ou du moins des pistes de réflexion pour votre situation…?!
Excusez moi pour les nombreuses fautes qui m’ont sauté aux yeux une fois le commentaire validé…
L’heure tardive et la praticité du téléphone m’ont joué des tours.
Merci de votre retour.
Pourquoi pas, j’imagine évidemment que d’autres sont passés par la…
Je dois avouer que la communication est pour le moment rompue…
Je le sens piégé et en même temps dans trompé.
Comment après 13 ans et ces dernière années de vie ou dans les échanges tout semblait si épanouissant peut arriver a un tel ultimatum…
Un deuxième ou c’est terminé. Mon sentiment depuis mon premier commentaire est une perte de confiance quasi totale qui ne me permet plus de me projeter.
Je me vois (si on peut parler commer ca) perdant peux importe ce que je choisi.
Refuser cet enfant me donne deux issu:
son départ « immédiat et tout perdre. Ou bien qu’elle se ravise sans aucune garantie que ca ne soit que repousser le problème a quelqie mois ou années. Et tout perdre une nouvelle fois.
Accepter sous cette menace me pose également un énorme problème d’écoute, de respect et de « réalité du sentiment d’amour ».
Enfin accepter et avoir cet enfant peut voir se realiser mes crainte et me faire « perdre » une nouvelle fois.
Je me sens trahis, pris en otage avec un seule issue possible accepter et croiser les doigts.
Voir quelqu’un… Aucun problème pour moi.. J’y suis sensibilisé pzr mon travail et suis complètement ouvert sur la question… De son côté ce n’est pas le cas et je pense avoir quelques idées de pourquoi ce besoin immuables de coller a une représentation telle de la famille modelle ( sans faire de psychologie de comptoir).
Mais ce n’est pas son souhait.
Je repasserai dans quelques jours/semaines laisser un retour si une décision se prend et partager les sentiments et ressenti que cela laisse.
Merci a vous bonne soirée
Du nouveau depuis ? Que s’est-il passé ? Je suis dans la même situation actuellement…
Du nouveau depuis ? Que s’est-il passé ? Je suis dans la même situation actuellement…
Bonjour,
J’ai adoré votre article, je suis tiraillée depuis 1 an ou 2 sur le fait de savoir si j’en veux un 2ème ou pas. Ma principale raison : je ne veux pas que mon fils se retrouve seul plus tard, sans frère ni sœur. OK il a des cousins mais pas dit qu’ils seront toujours là.. (au final c’est peut être aussi vrai pour un frère et une sœur.. 🤔)
Mais faire un 2ème juste pour ça n’est pas, à mon sens, une vraie raison d’avoir un enfant. Mon mari « ne m’aide pas beaucoup » : il serait ravi d’avoir un 2ème, mais si je ne suis pas pour, tant pis,il est très bien comme ça aussi. A moi de décider quoi ?! Et j’aime tellement mon grand garçon de 4 ans, on est tellement bien que j’ai peur de tout chambouler. Il est tellement sensible que j’ai peur de chambouler sa vie, ses sentiments, qu’il souffre..
Et à côté de ça bien entendu les questions matérielles : le côté financier, je n’ai que 2 chambres comment faire ? Déménager ?? Non, va t-on s’en sortir financièrement ? Je ne veux pas survivre mais vivre à l’aise et qu’on se fasse plaisir. J’ai évolué dans un milieu financier très restreint et en garde de très mauvais souvenirs, je ne veux pas que mon fils ressente ça… Je suis de plus en plus partante pour un 2ème et votre article m’en donne de plus en plus envie mais les questions matérielles, elles, resteront malheureusement toujours présentes.. Quoique je vais tenter le loto… On ne sait jamais lol là mes doutes seront levés 😅
Enfin bref merci pour votre article ! 😘
Bonjour, je viens de vous répondre par email 🙂
C’est fou !
Je viens de lire ton billet de 2017. J’aurais pu l’écrire tellement c’est moi, c’est nous en ce moment avec notre fille de 2 ans.
Et puis j’ai lu celui ci de billet. Il est magnifique j’en ai eu les larmes aux yeux.
Alors merci de partager ça avec nous.
Oh ma décision…elle est loin d’être prise il nous faut du temps…
Carpe Diem !
Merci beaucoup, ça me touche de savoir que notre histoire et que nos doutes résonnent chez d’autres… Si besoin d’en discuter, n’hésite pas. Je t’embrasse 😘
Un grand merci pour ton post de 2017 et celui de 2020. Ça m’a fait beaucoup de bien de les lire, de savoir que d’autres femmes ont pu ressentir ce que je ressens aujourd’hui : une TORTURE mentale, exacerbée par le fait que je ne suis plus trentenaire et donc pas vraiment le temps de prendre le temps de la réflexion. C’est maintenant ou jamais et ça me fout une pression de dingue. Je sens au fond de moi que « la boucle n’est pas bouclée » (pour reprendre tes mots qui résonnent très fort en moi), mais en même temps j’ai très peur de ne pas y arriver, ne pas en être capable. Et avec tout cela, il faut en prime que je persuade mon compagnon qui, lui, est plutôt contre un deuxième car d’après lui on est trop vieux.
Bref, tout cela me torture et mes larmes coulent … j’ai demandé à l’univers de me guider, de me faire un signe mais je ne perçois rien ..
Merci encore pour vos posts très bien écrits et plein d’humour ! J’ai adoré!
Merci à toi pour ces mots si touchants, que je comprends si bien. Je me permets de te répondre par email si cela est OK pour toi 🙂
Des années après , même questionnement pour moi.
Mon fils a 20 mois et l’envie d’un deuxième est la .
Mais j’ai peur , de tout , d’un problème physique pour le bébé , d’un handicap , de devoir changer de maison alors que j’adore cet appart
Et l’organisation
Et d’avoir moins de temps pour Yann
Et tout ça et tout ça …..
Le problème est que je ne peux pas attendre indéfiniment. J’ai 42 ans donc l’horloge tourne.
Je me retrouve dans ce que vous dites et ce qu’à ressenti votre mari . J’ai perdu mon père il y a un an . Mais un deuil n’est pas la bonne raison de faire un petit 2eme.
Quand mon ami dit oui , c’est moi qui dit non
Et quand je dis que j’ai envie , c’est lui qui est réticent…..
Mais que c’est dur